Société de consommation et surconsommation : définitions

1. XXème siècle et consommation de masse : effets et conséquences.

1.1 La consommation

1.1.1 Définition de la consommation

La consommation « désigne un ensemble de comportements réalisés par les individus, les entreprises ou un État dans le but de satisfaire des besoins ou des désirs depuis la décision et les modalités d’achat de biens ou services, jusqu’aux interactions qui gravitent autour de l’achat et de son usage. »2

Selon Keynes, le revenu disponible des ménages qui leur permet de consommer ou d’épargner est divisible en deux :

  1. Les revenus primaires sont issus de l’activité professionnelle d’un individu ou des rentes perçues grâce à la possession d’un patrimoine tel qu’un appartement.
  2. Les revenus de transfert concernent l’écart entre les prestations reçues par l’État et celles qui sont prélevés par celui-ci comme les impôts sur le revenu.

La consommation régit la croissance économique mondiale et permet au pays de se développer.

Plus la consommation d’un pays est forte, plus ce pays pourra se développer et c’est pourquoi les politiques gouvernementales se soucient fortement du pouvoir d’achat et de la compétitivité des entreprises pour établir leur prévision de croissance.

Actuellement, l’Europe est confronté à l’essoufflement de la consommation des ménages et à l’augmentation du taux de chômage ; la montée en puissance des pays émergents comme le Brésil ou la Chine, ayant des revenus moins élevés, reduit considérablement la compétitivité de nos entreprises qui choisissent de délocaliser leur production pour survivre aux pressions des concurrents.

Influence des comportements de consommation de masse

1.1.2 La société de consommation

Définition de la société de consommation

La société de consommation est définie comme étant un « type de société où le système économique pousse à consommer et suscite des besoins dans les secteurs qui lui sont profitables. »

Depuis la seconde guerre mondiale, le boom industriel des trente glorieuses a permis la montée en puissance du capitalisme.

La croissance est devenue la principale préoccupation des États et des ménages, qui ont vu leur revenu augmenter au fur et à mesure des années leur permettant de consommer toujours plus.

La société de consommation

Consommer, c’était d’abord satisfaire ses besoins primaires en achetant de la nourriture, un logement etc. mais au fur et à mesure, les entreprises, on réussit à créer des besoins et des désirs infinis qui ont engendré le terme de société de consommation.

Ainsi, les populations influencées par ce type de société recherchent continuellement la hausse de leur revenu afin de satisfaire l’évolution de leurs besoins et de leurs désirs.

On remarque que ce phénomène agit à tous les niveaux de populations dans le monde et que cela a des effets néfastes à plusieurs niveaux.

Tout d’abord, la société de consommation augmente la frustration des individus qui cherchent sans cesse à satisfaire de nouveaux désirs en demandant l’augmentation de leurs revenus : c’est la surconsommation.

Pollution organique et l’eutrophisation d’un milieu aquatique

De ce fait, ces agissements posent des problèmes environnementaux comme la diminution des ressources naturelles de la terre et la pollution engendré par l’acheminement des produits.

De plus, les ressources planétaires ne peuvent pas subvenir aux besoins de toutes les populations puisque ces matières ne sont pas renouvelables.

En ce sens, nous parlons de l’augmentation considérable des déchets non recyclable, de la demande toujours plus intense de viande, de voiture etc.

L’économiste Easterlin (1974) développe l’aspect social en prouvant que les augmentations de revenus et donc de la capacité à consommer des ménages n’auraient qu’un effet à court terme sur le bonheur des populations.

De plus, une société ayant comme valeur primaire la consommation entraîne la concurrence entre les individus qui souhaitent toujours posséder le meilleur, la cohésion sociale s’en trouve réduite et le paradoxe de l’abondance prouve ainsi un effet de lassitude lorsqu’il devient facile de se procurer un objet.

1.1.3 La surconsommation

La surconsommation constitue le fait de consommer au-delà des besoins primaires.

Elle « surexploite les ressources naturelles » et devient de plus en plus dangereuse pour l’environnement et les populations qui, en vivant au-dessus de leur moyen, ne s’aperçoivent pas des effets à long terme sur la planète.

Surconsommer, c’est en quelque sorte acheter à crédit une ressource naturelle qui ne se renouvelle pas aussi vite que la vitesse à laquelle nous l’avons consommé.

L’épuisement des ressources naturelles est le premier facteur indiquant que la surconsommation est insoutenable à l’échelle mondiale. Le développement des pays entraîne la suppression des terres agricoles et l’utilisation des ressources pour construire des infrastructures se traduisent par exemple par des déforestations.

Les conséquences environnementales des activités économiques ont des effets désastreux.

L’utilisation d’engrais pollu les nappes d’eaux en sous-sol, l’urbanisation réduit les forêts et dégrade les sols, la consommation de poissons et de viandes menace l’équilibre planétaire.

Les conséquences de consommation de masse

Depuis des années, les industries et les productions agricoles de masse se soucient peu de leur impact sur la planète et les conséquences des activités se traduisent par l’augmentation des catastrophes naturelles dues au réchauffement climatique.

Enfin, la surconsommation, surtout alimentaire, entraîne des conséquences directes sur l’homme puisqu’elle développe des maladies telles que l’obésité ou le diabète mais aussi des maladies développées à cause des catastrophes naturelles telles que le coléra, qui fait actuellement des milliers de morts en Haïti.

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Thème du Mémoire de recherche appliquée: La confiance

Groupe Sup de Co Amiens Picardie – ESC 3

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1 réflexion au sujet de “Société de consommation et surconsommation : définitions”

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