Variables explicatives de la probabilité de recours au travail salarié

Variables explicatives de la probabilité de recours au travail salarié

III.3- Les variables explicatives de la probabilité d’appartenance aux différents régimes

Afin de connaître les déterminants de la demande de travail sur les exploitations familiales de fruits et légumes, nous utilisons quatre groupes de variables explicatives : les caractéristiques individuelles de l’exploitant, celles de la famille, les caractéristiques de l’exploitation et de la production, et enfin les caractéristiques locales.

Les travaux empiriques antérieurs ont montré que les décisions de travail sur les exploitations agricoles peuvent dépendre de ces quatre groupes de variables (voir par exemple [Findeis et Lass, 1994 ; Kimhi, 1994 ; Benjamin et al., 1996 ; Benjamin et Kimhi, 2006 ; Blanc et al., 2008]). La définition des variables et leur description sont présentées dans le Tableau 53 (p.236).

Bien que certaines des variables explicatives puissent être déterminées de manière simultanée au régime de travail (comme le choix du système de production par exemple), nous considérons que toutes nos variables sont exogènes.

Cette hypothèse nous permet de pouvoir comparer nos résultats avec la littérature étant donné que la plupart des études ont utilisé des variables explicatives similaires. Elle nous invite cependant à rester prudents quant aux interprétations en termes de causalité dans nos résultats.

III.3.1 Les caractéristiques individuelles de l’exploitant

Le capital humain de l’exploitant est susceptible d’influencer la probabilité de recours au travail salarié [Benjamin et al., 1996; Benjamin et Kimhi, 2006 ; Blanc et al., 2008].

Par exemple, le niveau d’éducation agricole du chef d’exploitation peut accroître la probabilité de recours au travail salarié par un effet revenu : la technicité du chef d’exploitation augmente l’efficience de l’exploitation.

Le chef a, dès lors, plus de moyen pour recruter une main-d’œuvre salariée et se consacrer à des tâches managériales.

Le niveau d’éducation générale peut, lui aussi, accroître la probabilité de recours au travail salarié par un effet revenu et un effet substitution (le chef trouvant plus facilement des opportunités d’emploi hautement rémunératrices hors de l’exploitation).

Nous caractérisons donc l’exploitant par son âge (agecex), son expérience agricole208 (exp), sa formation générale (inférieure au secondaire (fg1), égale au secondaire (fg2) ou supérieure au secondaire (fg3)) et sa formation agricole (inférieure au secondaire court (fa1), égale au secondaire court (fa2) ou supérieure au secondaire court (fa3)).

III.3.2 Les caractéristiques de la famille

La main-d’œuvre familiale est un des types de main-d’œuvre que nous considérons dans la définition de nos régimes de travail.

Elle est constituée des membres de la famille non co- exploitants, ayant entre 15 et 70 ans et vivant avec l’exploitant ou travaillant de façon régulière sur l’exploitation. Comme nous l’avons vu précédemment, les conjoints sont majoritairement inclus dans cette main-d’œuvre.

Les travaux empiriques antérieurs ont montré le niveau d’éducation générale de la femme augmente la probabilité de recours au travail salarié [Findeis et Lass, 1994 ; Benjamin et al., 1996 ; Benjamin et Kimhi, 2006 ; Blanc et al., 2008].

En effet, le niveau d’éducation générale semble accroître la productivité du travail hors de l’exploitation plus que la productivité du travail sur l’exploitation, développant ainsi les opportunités d’emploi à l’extérieur de l’exploitation pour la femme.

Le travail de la femme et le travail salarié seraient donc substituts. Il en va de même pour les autres membres de la famille en âge de travailler [Findeis et Lass, 1994 ; Benjamin et Kimhi, 2006].

Nous prenons donc en compte la taille du réservoir de main-d’œuvre familiale (nombre de membres non co-exploitants ayant entre 15 et 70 ans (nbfa1570)).

Au sein de ce réservoir, nous relevons, d’une part, s’il existe au moins une personne ayant une formation agricole (eduagf) et d’autre part, s’il existe au moins une personne avec une formation générale supérieure (edugsupf) afin de connaître la compétence agricole de cette main-d’œuvre ainsi que ses opportunités d’emploi à l’extérieur de l’exploitation.

Les travaux empiriques antérieurs ont aussi montré que le nombre d’enfants en bas âge influence les décisions de travail de la femme. Notamment, B. Benjamin et A. Kimhi [2006] ont montré l’effet négatif du nombre d’enfants en bas âge sur le travail de la femme sur l’exploitation.

Variables explicatives de la probabilité de recours au travail salarié

En effet, la présence d’enfants en bas âge implique souvent une activité domestique plus importante et donc une moindre activité sur l’exploitation de la part de certains membres de la famille, en particulier de la part des épouses.

Nous considérons donc comme variable explicative le nombre d’enfants de moins de douze ans (nbe012).

Enfin, nous intégrons dans nos variables explicatives l’existence d’au moins un co-exploitant (coex). En effet, comme nous l’avons vu précédemment, nous avons choisi de ne pas intégrer le travail des co-exploitants dans le travail familial.

Bien que les exploitations avec co- exploitants soient peu nombreuses (8% de la sous-population étudiée), nos résultats sont susceptibles d’être biaisés. La variable coex est donc une variable de contrôle visant à capturer la sous-estimation du travail familial sur les exploitations avec co-exploitants.

III.3.3 Les caractéristiques de l’exploitation

Beaucoup de travaux empiriques ont souligné l’importance des caractéristiques de l’exploitation dans les décisions de travail des exploitations agricoles familiales, notamment la taille de l’exploitation ou le type de production.

La taille de l’exploitation est souvent associée à une plus grande probabilité de recours à la main-d’œuvre salariée, la main-d’œuvre familiale étant par nature un réservoir de main- d’œuvre limité [Benjamin et Kimhi, 2006 ; Blanc et al., 2008]

Nous intégrons donc dans nos variables la dimension économique de l’exploitation, mesurée par sa marge brute standard totale (Mbstot).

Le secteur des fruits et légumes est un secteur très intensif en travail dans lequel la mécanisation des tâches est souvent limitée. Comme nous ne disposons que de peu d’informations sur le capital de l’exploitation, nous utilisons, comme variable de contrôle, le nombre de tracteurs (tract) comme proxy de ce capital.

Les exploitations du secteur des fruits et légumes développent souvent des activités de conditionnement et de commercialisation.

L’incorporation d’activité de conditionnement peut entraîner l’augmentation de la demande de travail notamment au moment des récoltes. Nous considérons donc la présence d’une structure autonome de commercialisation des produits (Comm).

De même, la mise en place de signes de qualité tels que l’agriculture biologique ou des labels se traduit généralement dans le secteur des fruits et légumes par un accroissement de la demande de travail [Jeannequin et al., 2005].

Par exemple, en agriculture biologique, le désherbage chimique est remplacé par un désherbage manuel très intensif en main-d’œuvre. Nous considérons donc la présence de signes de qualité (qual).

Les exploitants qui emploient de la main-d’œuvre salariée, notamment permanente, doivent être capables de payer un salaire de manière régulière.

Ils sont donc plus enclins à contracter une police d’assurance afin d’être en mesure de payer les salaires même si la récolte est mise à mal par un incident climatique. Nous prenons donc en considération le fait que l’exploitant ait souscrit une assurance grêle (assugre).

Le type de production, souvent caractérisé par les OTEX, influence les régimes de travail [Benjamin et al., 1996 ; Benjamin et Kimhi, 2006] : les productions les plus intensives en travail favorisant le recours au travail salarié.

Classiquement, nous caractérisons la production par l’orientation technico-économique de l’exploitation (Otex). Nous descendons cependant à un niveau plus fin de la classification afin de distinguer les différents types de productions fruitières et légumières.

En effet, les différentes OTEX fruitières et légumières se distinguent selon leur intensité en travail et selon la saisonnalité de l’activité. L’activité est souvent très saisonnière dans les exploitations fruitières et dans les exploitations de plein champ.

L’artificialisation du milieu dans les serres et dans une moindre mesure en maraîchage (plein air) permet une moindre dépendance vis-à- vis de la saison et un allongement des périodes d’activité.

Le travail y est généralement plus permanent. De plus les exploitations serristes sont généralement plus intensives en travail que les autres exploitations.

Nous distinguons donc les orientations légumes plein champ (OtexPc), légumes plein air (OtexPa), légumes sous serre (OtexS), légumes plein air et sous serre (OtexPaS), fruits (OtexF) et fruits et légumes mixtes (OtexM) (voir Tableau 46).

Dans la littérature, la description de la production sur les exploitations s’arrête souvent à cette unique variable. Or, même si les OTEX sont des catégories intéressantes pour appréhender l’hétérogénéité qui caractérise les exploitations agricoles, elles nous paraissent cependant relativement frustes pour saisir les déterminants de la demande de travail sur les exploitations.

Ainsi, afin de mieux appréhender la production, nous cherchons à prendre en compte le degré de saisonnalité de l’activité. En effet, ce paramètre est susceptible d’influencer la forme d’emploi salarié utilisé (permanent ou saisonnier) ainsi que la décision des membres de la famille de travailler hors de l’exploitation.

Certains travaux empiriques ont comparé l’impact d’une spécialisation laitière par rapport à une spécialisation céréalière sur l’offre de travail des membres de la famille hors de l’exploitation [Huffman et Lange, 1989 ; Lass et Gempesaw, 1992 ; Kimhi, 1994].

Leurs résultats montrent que la spécialisation laitière par rapport à la spécialisation céréalière diminue la probabilité d’emploi à l’extérieur pour l’exploitant [Huffman et Lange, 1989 ; Lass et Gempesaw, 1992] mais aussi pour le conjoint [Kimhi, 1994].

Selon eux, plus le cycle productif est long -moins l’activité est saisonnière (production laitière)- plus le produit marginal du travail sur l’exploitation augmente. La probabilité de travail sur l’exploitation s’accroît et celle de travail hors de l’exploitation diminue.

Nous cherchons à tenir compte de la saisonnalité de l’activité de manière plus fine que ne l’ont fait les travaux précédents [Huffman et Lange, 1989 ; Lass et Gempesaw, 1992 ; Kimhi, 1994].

Nous appréhendons la saisonnalité de l’activité par le degré de spécialisation de la production fruitière et légumière (H), c’est-à-dire le degré de concentration de la production sur un petit nombre de produits.

Nous considérons que, dans le secteur des fruits et légumes, plus le nombre de productions sur une exploitation est important, plus les complémentarités des calendriers de travail sont susceptibles de lisser l’activité sur l’année.

À l’inverse, plus une exploitation est spécialisée sur un petit nombre de productions, plus son activité est susceptible d’être concentrée sur une période de l’année. Le degré de spécialisation H traduit ainsi le degré de concentration de l’activité ou le degré de saisonnalité.

H est un indicateur de Herfindahl de la production rapportée à son poids économique en distinguant les productions fruitières et légumières afin de prendre en compte la différence d’intensité à l’hectare de ces deux types de cultures (voir Figure 7 pour le calcul).

H est compris entre 0 et 1. Plus H est proche de 1, plus l’exploitation est spécialisée sur un petit nombre de productions et donc plus l’activité sur l’exploitation est saisonnière.

Figure 7- Calcul du degré de concentration de la production, Indicateur de Herfindahl

Calcul du degré de concentration de la production, Indicateur de Herfindahl

Enfin, les fruits et légumes sont des produits souvent très périssables. Cette caractéristique explique le faible pouvoir de négociation des producteurs vis-à-vis des filières de commercialisation [Rey et Tirole, 2000].

En effet, plus un produit est périssable, plus il doit être récolté dans un laps de temps court et moins il est stockable. La périssabilité exige donc une vente rapide. Elle augmente la contrainte de commercialisation en diminuant les options de sortie de l’exploitant.

Elle peut ainsi le contraindre à réduire ses coûts et, en particulièrement, ses coûts de main-d’œuvre. L’exploitant serait donc moins enclin à recourir au travail salarié permanent, plus coûteux lorsque sa production est périssable.

Nous calculons donc le poids P des fruits et légumes très périssables (groupe 4 de la classification présentée dans le Tableau 49 dans l’ensemble des fruits et légumes de l’exploitation (voir Figure 8 pour le calcul).

Tableau 49- Degré de périssabilité des fruits et légumes (selon le temps de conservation, l’intensité respiratoire et la fragilité des produits)

Groupe 1

fruits et légumes les moins périssables

Fruits à coque, Olives, Oignons, Echalote, Ail
Groupe 2Pommes, Agrumes, Kiwi, Poires, Carotte, Pomme de terre
Groupe 3Artichaut, Asperge, Chou,

Chou-fleur, Haricot vert, Pois, Poivron, Concombre, Tomates, Raisin

Groupe 4

fruits et légumes les plus périssables

Abricot, Cerise, Nectarine, Pêche, Prune,

Framboise, Myrtille, Figue, Epinard, Fraise, Melon, Salades, Aubergine

Sources : adapté de Emlinger et al. [2006]

Figure 8- Calcul du poids des fruits et légumes périssables

Calcul du poids des fruits et légumes périssables

P est compris entre 0 et 1. Quand P tend vers 1, le poids de produits très périssables augmente.

Cette variable est utilisée comme un proxy de la contrainte de commercialisation

III.3.4 Les caractéristiques locales

Des caractéristiques de localisation ont souvent été prises en compte pour l’étude des décisions de travail dans les exploitations (voir par exemple [Sumner, 1982 ; Lass et Gempesaw, 1992 ; Findeis et Lass, 1994 ; Benjamin et al., 1996]).

L’impact négatif de la distance à la ville sur l’offre de travail à l’extérieur du ménage a été largement mis en avant [Sumner, 1982 ; Lass et Gempesaw, 1992].

L’impact de la localisation et du marché du travail local sur la demande de travail salarié est moins net. Les résultats de J. Findeis et D. Lass [1994] suggèrent que la concurrence sur le marché du travail affecte la demande de travail salarié saisonnier des exploitations.

Benjamin et al. [1996] considèrent le taux de chômage au niveau départemental afin de prendre en compte la tension sur le marché du travail. Les effets de cette variable ne sont pas significatifs.

Selon nous, l’échelle départementale n’est pas adaptée pour comprendre les caractéristiques du marché du travail salarié agricole.

En effet, certains travaux de sociologie ont montré que le marché du travail salarié agricole se structurait parfois dans un espace géographique très restreint même s’il était fortement liée à des mouvements migratoires [Lamanthe, 2005].

Ainsi, afin de prendre en compte les caractéristiques du marché du travail salarié, nous nous situons à une échelle plus fine que celle du département.

Nous considérons les caractéristiques du « bassin de vie » rural dans lequel l’exploitation est située. Le découpage de la France en bassin de vie a été réalisé pour faciliter la compréhension de la structuration du territoire rural français209.

L’intérêt de ce découpage est que son maillage, très fin, n’est pas administratif mais tient compte des caractéristiques socio-économiques locales. Le bassin de vie est « le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès à la fois aux équipements de la vie courante [commerces, services publics…] et à l’emploi ».

Nous cherchons à intégrer parmi nos variables explicatives, d’une part, la tension sur le marché du travail salarié, d’autre part, la facilité d’accès aux travailleurs salariés saisonniers ou leurs coûts de recrutement.

En effet, comme le suggère le modèle théorique que nous avons présenté dans le chapitre précédent, l’augmentation des coûts de recrutement des travailleurs salariés saisonniers est susceptible d’accroître la probabilité d’emploi de travailleurs permanents sur l’exploitation.

Nous tenons donc compte du type d’aire d’emploi des bassins ruraux. Celui-ci peut-être un pôle d’emploi urbain (urbain), un pôle d’emploi rural (rural), ou du rural profond (autrerural).

Ces variables donnent des indications quant à la concurrence des autres secteurs sur la main-d’œuvre salariée et quant aux possibilités de travail hors de l’exploitation pour la famille (coût d’opportunité du travail à l’extérieur).

Ainsi, la localisation de l’exploitation dans un pôle urbain multiplierait les opportunités d’emploi pour la famille tout en intensifiant la concurrence sur la main-d’œuvre salariée alors susceptible d’être employée dans d’autres secteurs tels que le bâtiment.

Dans un contexte urbain, la concurrence sur le marché du travail salarié est susceptible d’accroître les coûts de recrutement des travailleurs et donc de favoriser le recours à l’emploi permanent.

Nous souhaitons aussi tenir compte de la facilité d’accès à la main-d’œuvre immigrée saisonnière (contrats OMI –voir supra Partie 1 Chapitre 1 III-2-2) afin de savoir si elle modifie la composition de la force de travail sur les exploitations.

Nous l’avons vu précédemment, il existe de fortes disparités locales et départementales. Les chiffres du nombre d’introductions par département ne reflètent que partiellement les facilités d’accès à la main-d’œuvre immigrée saisonnière.

En effet, les travailleurs portugais et espagnols ne sont plus comptabilisés dans les introductions depuis 1992 alors même qu’ils continuent de venir en nombre dans certains départements comme les Pyrénées-Orientales ou la Gironde210.

208 Nombre d’années depuis sa première installation.

209 Zonage réalisé en 2003 par l’INSEE, l’INRA, l’IFEN et le SCEES pour la DATAR. Données de 1999. Le territoire de la France métropolitaine, en dehors des grandes agglomérations, est divisé en 1 745 « bassins de vie des bourgs et petites villes ».

210 Sources : entretiens Chambres d’agriculture (Pyrénées Orientales, Gironde) 2007.

Afin de tenir compte de la facilité d’accès à la main-d’œuvre immigrée saisonnière, nous notons si l’agriculture du bassin de vie est dominée par la production de fruits et légumes (speFL).

Selon nous, la spécialisation en fruits et légumes du bassin de vie favorise l’accès à un réservoir de main-d’œuvre temporaire, notamment de main-d’œuvre immigrée temporaire.

En effet, les zones de forte concentration de production fruitière et légumière sont souvent les zones dans lesquelles le nombre de travailleurs immigrés saisonniers est le plus important.

L’existence des réseaux de migration, d’une part, et la plus grande organisation des exploitants agricoles pour avoir recours à ce type de main-d’œuvre, d’autre part, expliquent la concentration de travailleurs immigrés saisonniers dans ces zones.

Cette concentration abaisse les coûts de recrutement des travailleurs saisonniers et diminue, selon nous, la probabilité de recours à la main-d’œuvre salariée permanente.

Nous incluons, de plus, dans la régression, des indicatrices régionales (variable dichotomique pour chacune des 22 régions administratives françaises) afin de contrôler pour des caractéristiques régionales non observables.

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
Université 🏫: Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement - Centre International d’Études Supérieures en Sciences Agronomiques (Montpellier SupAgro)
Auteur·trice·s 🎓:
Aurélie DARPEIX

Aurélie DARPEIX
Année de soutenance 📅: École Doctorale d’Économie et Gestion de Montpellier - Thèse présentée et soutenue publiquement pour obtenir le titre de Docteur en Sciences Économiques - le 27 mai 2010
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