Buzz se démarquer pendant la crise, de plus en plus social

Buzz se démarquer pendant la crise, de plus en plus social

4. Comment envisager les années à venir ?

4.1. Prédictions sur l’évolution des stratégies de buzz online

4.1.1. Le buzz, se démarquer en période de crise

Alors que les budgets publicitaires sont réduits en tant de crise, il n’en va pas de même pour les stratégies sur les médias sociaux et de buzz online. Cela parce que dans un contexte de doute, où chaque achat est réfléchi, les consommateurs se tournent de plus en plus vers les recommandations d’autrui.

Selon une étude Forrester, plus de 50% des marketeurs continueront d’utiliser les applications sociales pendant la crise, 53% s’attendent à une augmentation du budget dédié au marketing des médias sociaux.

Même si le budget dédié aux médias sociaux et au buzz reste minime par rapport au budget global de communication, ces chiffres augmenteront dans les mois à venir.

Mais si les budgets des campagnes de buzz et de médias sociaux augmentent pendant la crise, les stratégies doivent néanmoins être appréhendées sur le long terme et pas limitées à cette seule période.

On peut également s’attendre pendant cette période à ce que les marques soient plus exigeantes en termes de retours sur investissements, et cherchent à communiquer par la différentiation.

4.1.2. De plus en plus social

Avec 75% des internautes qui fréquentent au moins un réseau social (étude Forester), les marketeurs vont de plus en plus se tourner vers les stratégies de buzz. Avec le développement de nouveaux outils comme Facebook Connect, toute expérience sur Internet va pouvoir avoir des retombées sociales.

Les succès marketing de ces dernières années grâce au buzz et aux médias sociaux sont nombreux. Que ce soit Obama élu grâce à sa campagne en ligne, ou les exemples de marques obligées de retirer une campagne à cause d’internautes mécontents (Poweo ou Motrin), les marques se rendent compte de l’importance du buzz dans une stratégie de communication.

On peut donc penser que les marques qui ne s’impliqueront pas dans les stratégies SIM (Social Influence Marketing) vont perdre en contrôle sur ce que disent les internautes.

Dans les années à venir les réseaux sociaux vont prendre de plus en plus de place, dans tous les aspects de notre vie. D’une part, cela va s’illustrer avec la multiplication des réseaux sociaux.

Il y a fort à parier que des réseaux sur tous les domaines, dans toutes les langues, sur toutes les passions, et partout dans le monde, vont se développer. Il existe déjà des réseaux sociaux pour les animaux de compagnie…

Cette multiplication de réseaux implique que les internautes vont se retrouver avec une multitude de profils, sur pleins de réseaux sociaux différents. Pour répondre à cet effet, et faciliter ces utilisations de différents profils, les agrégateurs sociaux (de type lifestream) vont se développer.

Si les médias sociaux continuent leur progression, on peut s’attendre à retrouver les recommandations d’amis partout sur Internet.

Prenons l’exemple d’Amazone qui propose déjà de consulter l’avis des consommateurs, avec une sélection de produits qui sont susceptibles de nous intéresser : « les consommateurs qui ont acheté ce produit ont aussi acheté… ».

Buzz se démarquer pendant la crise, de plus en plus social

Ce type de procédé sera de plus en plus présent. On peut même s’attendre à ce que les sites proposent de commenter directement les produits, comme Google qui propose déjà d’insérer un commentaire sur les sites que l’on recherche (Google SearchWiki).

Un des autres effets de la multiplication des médias sociaux est que les outils sociaux vont très certainement prendre possession des médias de masses traditionnels.

Prenons l’exemple de la France, et des nombreuses émissions de télé en direct qui propose aux spectateurs d’interagir en envoyant des SMS ou en laissant des commentaires sur le site web de l’émission.

Ce type de procédé existe également aux Etats-Unis, mais à l’aide d’outils comme Twitter (pendant le débat présidentiel par exemple). On peut s’attendre à ce que les émissions de télé prennent une dimension sociale en diffusant les commentaires que les spectateurs écrivent depuis leur réseau social.

Cela offre beaucoup plus d’interaction que les SMS (les internautes peuvent converser entre eux), et le coût est moindre. Même schéma avec des médias comme la radio ou la presse. Ils intègrent de plus en plus l’interaction avec le public via leur site web. On peut s’attendre à ce que ces procédés continuent à se développer.

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
Quel avenir pour le Buzz Online ?
Université 🏫: ISCPA Lyon - Ecole de communication et journalisme
Auteur·trice·s 🎓:
Renée Bäni

Renée Bäni
Année de soutenance 📅: Master Communication Institutionnelle - 5 Mai 2009
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