5. La rationalisation, source de professionnalisation pour les webmestres ?

La rationalisation a des impacts sur le métier des webmestres mais nous n’avons pas vraiment identifié de façon précise ces évolutions. La rhétorique actuelle à France Télécom est à la professionnalisation des métiers de l’intranet, mais derrière ce terme, la réalité est assez complexe. Pour comprendre les impacts de la néo taylorisation sur l’activité des webmestres, un travail de clarification des concepts de profession et de professionnalisation, s’impose. Une fois ces définitions éclaircies, nous essaierons de croiser les concepts de taylorisation et de professionnalisation pour tenter de préciser le devenir des webmestres.

5.1. Définition des concepts de profession et de professionnalisation

La professionnalisation « désigne le processus historique par lequel une activité devient une profession » (C. Dubar, P. Trépier, 1998, p. 13). Pour définir le processus de professionnalisation il faut donc définir l’état où il mène, la profession. Nous allons dans un premier temps nous intéresser à ce qu’est une profession pour savoir si l’activité des webmestres peut être considérer actuellement comme une profession. Ce premier travail nous permettra dans un deuxième temps de voir si le processus de néo taylorisation en cours correspond à une professionnalisation.

5.1.1. Webmestre, une profession ?

Ce mot est d’utilisation fréquente dans le langage courant mais « la définition du terme profession constitue un sujet de controverse théorique » (ibid, p. 8). En fait, la définition a évolué au cours du temps. Ainsi, « Le « métier » ou la « profession » restent (…) longtemps une unité de type familial » (A.

Desrosières, L. Thévenot, 2002, p. 10). Puis, progressivement la notion se précise et connaît une évolution concomitante des modifications du système économique et social. « En 1954, le questionnaire du recensement ne comportait qu’une question ouverte sur la profession : « Quelle est votre profession ? » (…) Ce n’est qu’en 1982, à l’occasion de la refonte de la nomenclature, que la logique des emplois qualifiés, standardisés dans les grilles des conventions collectives, fut étendue, dans la question fermée, à toute l’échelle du salariat, depuis les cadres jusqu’aux manœuvres. »

La notion de profession n’a pas non plus la même symbolique et la même signification selon que l’on évoque ce terme dans un contexte anglo-saxon ou français. Les premiers en ont une image assez restrictive, alors qu’il existe une « extrême extension des sens du terme français profession » (C. Dubar, P. Trépier, 1998, p. 11). Pour les anglo-saxons, elle fait référence aux professions telles que les avocats, les médecins ou encore les comptables.

Nous pouvons par exemple reprendre la définition « canonique » (ibid., p. 9) de la profession aux Etats-Unis, établie par Flexner en 1915 qui propose de retenir « six traits professionnels qui seraient communs à toutes les professions :

  1.  Les professions traitent d’opérations intellectuelles associées à de grandes responsabilités individuelles.
  2.  Leurs matériaux de base sont tirés de la science et d’un savoir théorique ;
  3.  qui comporte des applications pratiques et utiles ;
  4.  et sont transmissibles par un enseignement formalisé.
  5.  Les professions tendent à l’auto-organisation dans des associations ;
  6.  et leurs membres ont une motivation altruiste. » (ibid., p. 9)

Pour les français, le terme de profession renvoie à différents sens, points de vue. Ainsi, la profession peut-être considérée comme une déclaration, elle renvoie à une identité professionnelle, comme une fonction, elle donne une position professionnelle, comme un métier, elle indique une spécialisation professionnelle ou encore comme un emploi, elle représente une classification professionnelle (ibid., p. 12-13).

Quelque soit les points de vue, comme nous l’avons souligné en introduction de cette partie, la profession est un état auquel on arrive après un « processus historique » (ibid., p. 13). Le problème est de définir cet état qui, nous l’avons vu, est variable dans le temps et l’espace.

Pour cette raison, nous allons considérer qu’il existe une sorte de continuum entre la profession idéal-typique telle que définie par les anglo-saxons et la profession qui renvoie, dans le langage courant en français, au professionnel par opposition à l’amateur.

La professionnalisation est alors le processus qui permet d’évoluer le long du continuum pour atteindre un idéal type. Dans notre cas, l’émergence du terme de webmestre est si récente qu’il serait trop restrictif de retenir une définition anglo-saxonne pour mener notre analyse.

Nous chercherons donc plutôt à indiquer les variables principales qui déterminent si une activité est plus ou moins proche de la profession type. Cette perspective permettra ensuite de considérer le processus de professionnalisation comme une évolution historique de l’activité le long de cet axe.

A partir d’une revue de la littérature, nous avons décidé de retenir trois variables majeures pour préciser si une activité est une profession. Les trois variables retenues sont les suivantes : les modalités de sélection et de formation, les modalités de contrôle et enfin les modalités de reconnaissance et d’évolution de carrière. Nous étudierons successivement les spécificités de ces variables dans le cas d’une profession tout en essayant d’avoir une vision systémique où toutes les variables s’influencent mutuellement.

Nous essaierons pour chaque variable d’évaluer la situation pour les webmestres de France Télécom. Nous ne présenterons pas les données de façon détaillée car elles ont déjà été indiquées dans la partie 2. Un simple tableau de synthèse devrait permettre de faire le bilan pour chaque modalité.

Ce travail doit nous permettre de mieux positionner l’activité des webmestres de France Télécom sur le continuum de la profession.

5.1.1.1. Modalités de sélection et de formation

La plupart des auteurs soulignent l’importance de prendre en compte les systèmes de formation et de sélection pour définir les professions. R.K. Merton (1957) indique six caractères pour définir la profession dont celui de « comprendre une formation et des écoles spécialisées ». S. Kerr et al. (1977) proposent également six traits dont « une expertise fondée sur un ensemble de connaissances abstraites obtenues après une période de formation ». E. Freidson (R.K. Merton, 1957, p. 127) avait très explicitement mis en avant cet aspect en considérant que la légitimité de l’organisation d’une profession repose sur quatre éléments qui sont tous plus ou moins liés aux modalités de sélection et de formation. Ceux-ci sont les suivants :

  1.  un corps de connaissances spécialisées validées par une reconnaissance officielle ;
  2.  l’existence d’un espace professionnel et d’une division du travail contrôlés par les travailleurs eux-mêmes ;
  3.  l’existence d’un marché fermé du travail dont l’accès est réservé aux professionnels ;
  4.  une formation longue, contrôlée directement par l’élite professionnelle.

La profession est en fait une « vaste organisation des modalités de recrutement, d’apprentissage et de formation professionnelle des individus de telle façon que l’on puisse leur faire confiance dans une exécution difficile » (R. Sainsaulieu, 1987, p. 28). Les modalités de sélection et de formation sont centrales car elles influencent directement la confiance que les différentes parties prenantes ont envers les professionnels.

Les modalités de sélection et de formation sont donc formalisées, spécialisées et officialisées. Au-delà de cette description, il est important de noter l’influence de ces modalités sur le système de contrôle. En effet, elles participent de la mise en place d’un système très singulier que nous décrivons dans la partie suivante.

Situation à France Télécompour les webmestres en poste avant la rationalisation :
Modalités de sélectionModalités de formation
Recrutement essentiellement en interne basé sur les critères de la motivation personnelle et de la maîtrise de quelques connaissances techniques.Très peu de webmestres ont suivi une formation initiale spécialisée (sans doute moins de 10 %).Très peu de webmestres ont suivi la formation de l’Ecole des Webmestres(à peine 10 %).
Positionnement sur le continuum : profession au sens faible.

5.1.1.2. Modalités de contrôle

Ce deuxième aspect est sans doute un des plus fondamental car la particularité la plus visible d’une profession est qu’elle « n’est plus (…) une occupation mais un moyen de contrôler une occupation. » (T. Johnson, 1972, p. 45) « Dans la mesure où le professionnel « professe », il demande qu’on lui fasse confiance (…) En conséquence une caractéristique essentielle de toutes les professions est de faire fond la devise « Credat emptor » qui signifie « Que l’acheteur fasse confiance ».

Au contraire, de « celui qui prévaut dans l’échange commercial régi par le principe « Caveat emptor » qui signifie « Que l’acheteur prenne toutes les précautions utiles » » (E.C. Hughes, 1963, p. 109). E. Freidson (1996) distingue lui aussi le modèle professionnel par son système de contrôle quand il définit trois idéaux types de contrôle du travail :

  •  le contrôle par les managers : c’est celui de la bureaucratie ;
  •  le contrôle par les consommateurs : c’est le modèle libéral de marché ;
  •  le contrôle par les travailleurs eux-mêmes : celui du professionnalisme.

Les professions renvoient en somme à des « activités qui, par dérogation au droit commun du travail, obtiennent que la loi leur confère le contrôle de la définition et de la mise en œuvre de principes et de pratiques grâce auquel elles peuvent prétendre à cette maîtrise. » (C. Paradeise, 1985). La tendance d’une profession est alors à l’autorégulation, dans le sens où « seuls les professionnels peuvent dire si un collègue a commis une erreur » (E.C. Hughes, 1963, p. 109).

Un autre élément participe de ce mode de contrôle, l’aléa. Il est parfois « tellement grand que chacun doit pouvoir se contrôler efficacement soi-même » (R. Sainsaulieu, 1987, p. 28). Ainsi, il y a une « tentative de réglementation et de contrôle des résultats soit par la définition de critères de la qualité, soit par la mise en place de procédures d’évaluation ou de comparaison entre pairs ou par des juges considérés comme les meilleurs connaisseurs de possibilités et conditions de la fabrication » (ibid, p.28).

L’autorégulation, modalité de contrôle type d’une profession, est favorisée par les modalités de sélection et de formation et est renforcée par l’existence d’un fort contrôle social lié aux modalités de reconnaissance et d’évolution de carrière.

Situation à France Télécompour les webmestres en poste avant la rationalisation :
Modalités de contrôle
Contrôle par les managers :La quasi-totalité des webmestres déclarent avoir une très forte autonomie dans leur travail.Contrôle par les consommateurs :non pertinent pour le cas présent.Contrôle par les professionnels :Le seul contrôle existant se fait avec le label 1 ou Gold et les chartes mais l’application de ces critères est réalisée par moins de 20 % des sites. Par ailleurs, si l’on ne retient que le label Gold, le label 1 étant très peu exigeant, l’application est inférieure à 2 %.
Positionnement sur le continuum : profession au sens faible.

5.1.1.3. Modalités de reconnaissance et d’évolution de carrière

La profession est ici considérée « comme déclaration (…) qui donne une identité professionnelle » (C. Dubar, P. Trépier, 1998, p. 12) qui lui assure la reconnaissance de ses pairs et des différentes parties prenantes. Cette identité découle en particulier du contrôle social, lui-même directement lié à la possibilité d’autoréguler l’activité des professionnels.

La profession implique cet « appareil de contrôle social créant et diffusant des valeurs professionnelles sous forme d’initiations parfois secrètes comme dans les sociétés artisanales, ou sous la forme de codes de déontologie dans le cas de professions plus récentes comme celles des médecins, d’architecte ou d’avocat » (R. Sainsaulieu, 1987, p.28). Nous avons alors une « forte organisation professionnelle, qui diffuse des normes, valeurs, codes et règles de l’art, ainsi que des sanctions et récompenses de la valeur par des ordres de métiers professionnels et des statuts prestigieux, de telle façon que chaque individu intériorise, par les valeurs collectives, les éléments du contrôle de son propre travail » (ibid, p.28). Mais cette pression sociale des pairs n’a pas qu’un aspect restreignant.

En effet, « en devenant professionnel (…) on obtient en plus un moyen privilégié de socialisation, c’est-à-dire l’entrée dans un milieu où il y a des rôles délimités, des échanges possibles, des règles à suivre, et, au-delà, un moyen de reconnaissance et d’action » (R. Sainsaulieu, 1987, p. 31).

La profession requiert en ce sens « une étroite solidarité entre leurs membres, qui doivent former dans une certaine mesure un groupe à part avec une éthique particulière » (E.C. Hughes, 1963, p. 110). Elle « confère donc à son détenteur à la fois une identité individuelle mais peut également (…) contribuer à la construction d’identités collectives plus ou moins fortes selon les capacités des membres à en défendre les règles d’accès et les modalités de son exercice » (C. Paradeise, 1985, p. 7).

Dans ce cadre, quelle peut-être la carrière d’un professionnel ? La carrière est le « parcours suivi par une personne au cours de la vie, et plus précisément au cours de la période de sa vie pendant laquelle elle travaille », mais « au sens strict, selon Karl Mannheim, la carrière désigne la progression d’une personne à l’intérieur d’une bureaucratie. » (E.C. Hughes, 1967, p. 175-176).

Pour étudier ce point, nous reprenons la dichotomie proposée par F. Piotet (2002) qui oppose le modèle de la qualification procédurale à la conception patrimoniale de la qualification. Dans le premier modèle, « le poste de travail qui occupe une place référentielle est conçu à partir d’un découpage du processus de production fondé sur une division fonctionnelle du travail. (…) Cette construction conventionnelle verticale institutionnalise une hiérarchie des postes qui est aussi une hiérarchie des places ». Concernant la carrière, « l’évolution de la qualification du salarié » est « associée à son passage dans des emplois positionnés hiérarchiquement. » (F. Piotet, 2002, p11).

Dans cette première conception, nous retrouvons la notion de carrière au sens strict. Mais dans une conception plus patrimoniale de la qualification, celle qui « caractérise le métier », nous allons voir que la situation est toute autre. « Le métier est ici synonyme d’une qualification décontextualisée de l’entreprise » (ibid, p. 4). Ainsi « le métier confère à son détenteur un « état » qui garantit, d’une certaine manière, non seulement son autonomie dans l’acte de travail mais aussi son indépendance. (…) Le contrat de travail qui lie un détenteur d’un métier à un employeur est bien un contrat de subordination qui s’exerce sur la durée du travail.

Par contre, la subordination à l’ordre de l’entreprise est (plus ou moins) bornée par le métier qui confère une certaine autonomie au salarié et qui limite les capacités de l’employeur à définir les actes de travail (…) La notion de carrière est largement exclue d’un tel modèle et la « distinction » se construit à partir du jugement des pairs » (ibid, p. 13).

Situation à France Télécompour les webmestres en poste avant la rationalisation :
Modalités de reconnaissanceModalités d’évolution de carrière
« Les webmestres (…) souhaitent être reconnus par une démarche officielle qui structurerait les fonctions et métiers ». Cette conclusion du sondage réalisé par Net@too conforte notre analyse selon laquelle les webmestres sont des acteurs relativement isolés qui ne s’insèrent pas dans une structuration type, reconnue par l’organisation.Rien n’est formalisé sur ce point et la plupart des témoignages recueillis vont dans le sens d’une absence d’évolution de carrière possible au sein de l’entreprise. A l’extérieur de France Télécom, les webmestres trouvent apparemment des opportunités mais les postes proposés sont de plus en plus des postes de spécialistes et non de généralistes, sauf peut-être au sein de la fonction publique.
Positionnement sur le continuum : profession au sens faible.

Pour qu’une activité devienne une profession, il faut de multiples conditions : une sélection et une formation formalisées, spécialisées et officialisées, un contrôle essentiellement basé par l’autorégulation et enfin une forte identité collective et une reconnaissance de la qualification qui dépasse le cadre d’entreprise et qui conduit à une carrière dépendante du jugement des pairs.

La conclusion que nous pouvons tirer de la confrontation entre notre définition de la profession et des données empiriques recueillies est que les webmestres de France Télécom n’étaient pas des professionnels tout au moins au sens fort. Avec la rationalisation en cours, nous pouvons nous demander si cet état ne va pas évoluer.

Tous les critères retenus pour définir la profession peuvent être appliqués à des niveaux d’exigence plus ou moins élevés sur le continuum. Ce qui semble le plus intéressant est sans doute de considérer l’interaction entre ces différents éléments. Les modalités de sélection et de formation, ajoutée aux modalités de reconnaissance, conduisent par exemple à une autorégulation. L’existence de l’autorégulation implique à son tour un fort contrôle social et une entrée assez ardue dans la profession. Cette perspective nous permet alors d’envisager un phénomène dynamique en considérant non pas un état mais un processus, qui est celui de la professionnalisation.

Ainsi, « déclarer sa profession (…) engage un travail à la fois cognitif (des savoirs sur les appellations, les spécialités, les filières), affectif (des valeurs et des préférences) et conatif (des actions pour défendre ses intérêts, des références à des mouvements collectifs) » (F. Piotet, 2002, p. 13).

Ces actions vont permettre d’évoluer le long du continuum. Plus concrètement, « on trouve (…) dans ces mouvements en faveur de la professionnalisation toute une série de variations sur le thème de l’évolution du statut, en relation avec le passé d’un métier et avec les autres protagonistes – clients, public, autres métiers. On souhaite plus d’indépendance, une meilleure reconnaissance, un statut plus élevé, une ligne de partage plus nette entre les membres de la profession et les autres, et plus d’autonomie dans le choix des collègues et des successeurs » (E.C Hughes, 1963, p 113).

La difficulté de la mise en œuvre de ces mouvements tient principalement au fait que « les professions s’exercent de plus en plus dans le cadre d’organisations. (…) Il en résulte un grand nombre de problèmes pour les professions. Autrefois, il s’agissait d’acquérir une clientèle ; maintenant il s’agit d’obtenir une place dans un système d’organisation.» (ibid., p. 116-118) Pour obtenir cette place, on peut considérer que des jeux d’acteurs au sein d’une organisation se mettent en place. Ce phénomène peut être analysé à l’aide de la perspective théorique des jeux de pouvoirs. Par exemple, « pour Michel Crozier, toute organisation « régule le déroulement des relations de pouvoir » et est efficace à condition de donner accès aux différentes sources de ce pouvoir (…) Ce sont bien là des finalités que l’on peut reconnaître à la professionnalisation » (P. Guillaume, 1996, p. 12).

« La profession n’existe donc pas intrinsèquement en tant que telle, mais résulte d’un processus de légitimation institutionnelle et sociale. La question n’est donc pas de savoir si telle ou telle occupation est ou non une profession, mais de s’interroger plutôt sur les circonstances et les conditions qui permettent à une activité de se revendiquer et de s’imposer comme profession » (K. Vasselin, 2002, p. 77-78).

La phrase de présentation de la réunion du 11 juin 2003 était très explicite à ce sujet : « journée d’information sur l’évolution de l’intranet du Groupe et en particulier sur les nouvelles voies de rationalisation à travers la mise en place de modèles de sites prêts à l’emploi et les modèles de professionnalisation telle la démarche de labellisation. »

Si l’on prend en compte les sites ayant le label 1 ou le label Gold en 2002.

Le mot de métier est ici utilisé comme un terme très proche de la profession mais qui l’englobe. Plus précisément, la profession est définie comme « un métier intellectuel » (Piotet, 2002, p.13).

Nous allons donc étudier le cas des webmestres de France Télécom pour savoir si la rationalisation actuellement menée favorise ou au contraire empêche un processus de professionnalisation.

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
Emergence – Rationalisation d’un métier, professionnaliser ou tayloriser
Université 🏫: Université Paris-Est Créteil UPEC – Paris 22
Auteur·trice·s 🎓:
Sylvain BUREAU

Sylvain BUREAU
Année de soutenance 📅: DEA Sciences de Gestion « Management & Stratégie » de l’Université Paris Val de Marne et de l’Ecole Centrale Paris - septembre 2003
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