Le haut standing souffre de la confoncture international au Maroc

Le haut standing souffre de la confoncture international au Maroc
Chapitre IV

Immobiliers du Maroc

I. Le haut standing souffre de la confoncture international à Marrakech et Tanger

Ce qui vaut pour la crise financière doit valoir pour la crise immobilière. Ce comparatif n’est valable que du point de vue des retombées de la crise sur le Maroc.

A l’image du marché boursier, celui de l’immobilier subit juste l’impact psychologique de la tendance internationale. Par contre, si en Bourse, le marché est nettement vendeur sous l’effet de la panique, en immobilier, il donne l’impression de stagner. Les acheteurs, au même titre que les vendeurs, préfèrent reporter l’exécution des transactions jusqu’à ce que le ‘’tsunami psychologique» soit passé. Les acheteurs, de leur côté, anticipent la baisse des prix. Les vendeurs, eux, souhaitent répercuter dans leurs prix de vente le récent renchérissement des matériaux de construction. Du coup, ça stagne.

Cependant, crise ou pas crise, le débat ne peut être tranché sans une segmentation précise des gammes, voire même de l’emplacement géographique des projets. L’on s’accorde à dire que le haut standing, faisant l’objet d’une spéculation effrénée ces derniers temps, serait le plus touché, surtout à Marrakech et à Tanger.

Généralement, ce sont les étrangers qui se présentent à l’achat sur ce créneau, ou encore des Marocains (et ils ne sont pas nombreux) souvent à la recherche de résidences secondaires. Après tout, la tension marquant l’activité du haut standing n’aura pas un impact significatif sur l’ambiance globale, d’autant plus qu’elle ne représente qu’une minime partie (environ 5%) du marché immobilier.

Autrement dit, Un premier constat s’impose : les acteurs sont unanimes pour reconnaître une baisse des transactions. Le volume des transactions depuis plusieurs mois connaît un essoufflement selon les professionnels du secteur : notaires et banques. On assiste bien à un tassement de la croissance des crédits aux particuliers surtout sur le segment du moyen et haut standing.

Immobiliers du MarocMais il convient de nuancer le propos car le marché semble différemment impacté par la crise.

En effet, serait principalement touché le segment du haut de gamme et du luxe et principalement le haut de gamme à vocation touristique. Ce segment correspond à celui des investisseurs étrangers qui en ces temps d’incertitudes ont principalement et par prudence différé leur achat.

Selon la FNPI (Fédération nationale des promoteurs immobiliers), c’est le créneau des résidences touristiques haut standing souvent destiné à la clientèle étrangère qui souffre de la conjoncture internationale et principalement les villes de Marrakech et de Tanger qui connaissent un phénomène de baisse de prix et de méventes.

Ensuite, il convient de rappeler la particularité du marché immobilier marocain, qui est celle d’un déficit de logement de l’ordre de 120 000 à 130 000 par an. Le marché marocain est tiré par une demande intérieure ce qui le mettrait à l’abri des répercutions de la crise financière. Cette demande ne va pas faiblir étant donné l’importance du déficit initial et de la demande additionnelle.

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