Les banques européennes et la crise financière

Les banques européennes et la crise financière

L’impact de la crise financière sur les banques européennes

[1] (II- 2)

Fin 2008, la crise financière à entrainer l’écoulement des bourses mondiales, par un effet boule de neige, le niveau d’investissement de production et de consommation s’est réduit, entrainant en une crise économique mondiale.

Monsieur FREDERIC Lavenir, le directeur des ressources humaines du groupe BNP PARIBAS, s’est ensuite attaché à l’analyse de la situation au sein de l’union Europeenne. il a rappelé que les européennes ne sont pas à l’origine du dérèglement des marchés financiers, mais qu’ils en subissent les conséquences. Tous les pays européens ne sont pas dans la même situation selon le poids dans leur économie du secteur financier ou du secteur  immobilier quelques exemples ont été cités.

* l’Espagne et la grande- Bretagne ont connu ces dernières années un essor important du secteur de l’immobilier et par conséquent ont été plus lourdement touchés lors de son effondrement.

* les pays d’Europe centrale, avec un système bancaire moins insère dans les marchés financiers, avaient  d’abord été épargnés par la crise financière, mais sont aujourd’hui touchés de plein fouet par le ralentissement économique. A une question sur les conséquences des difficultés économique des pays d’Europe de l’EST sur les banques Européennes, monsieur Lavenir a répondu que la crise économique dans ces pays constitue un risque important pour les banques qui s’y sont beaucoup développées ces dernières années, mais aussi pour l’économie européenne dans son ensemble. Gérer la situation très préoccupant des pays d’Europe centrale doit être une priorité de l’Europe.

Le professeur de l’économie à l’université de Paris, président du conseil d’analyse économique auprès du premier ministre Christian de Boissieu publié dans le numéro 82/83 de la revue Accomex (p.13-16) que les systèmes bancaires européenne sont moins directement exposés que les systèmes américaines à la déboucle des supprime. Mais, paris globalement, les plans de ([2]) sauvetages mis en œuvre dans l’UE, en combinant la recapitalisation par les Etats et la garantie des prêts interbancaires, dépassent, et de loin, les 700molliards de dollars prévus dans le plan paulson.

D’autres établissements, dans le même temps, donnant le sentiment de « surfer » sur cette déferlante. Comme toute crise, l’actuelle accentue les  contrastes entre les perdants et les gagnants. Elle annonce surtout une accélération de la recomposition du paysag bancaire et financier mondial et européen ; avec une concentration renforcée. Il faut, par exemple, relever la bonne santé de BNP PARIBAS, qui devient la première banque de dépôt en Europe après l’acquisition du réseau de Fortis en Belgique et au Luxembourg.

Christian constate comme tout le monde la bonne santé de la banque espagnole Santander malgré l’éclatement de la bulle immobilière en Espagne sont d’ailleurs plus menacées par des subprimes Espagnols que par les subprimes Américains.

banques-crise-financierePar delà la diversité de la situation des établissements financiers en Europe et les restrictions qu’elles suscitent, deux traits demeurent au cœur de la crise de transparence sur la situation réelle de chacun, et la crise de confiance et de la liquidité bancaire qui l’accompagne.

Le cœur du système sera grippé tant que les grandes banques internationales ne se prêtent pas de liquidité les unes aux autre, même à très court terme. Du rarement vu à ce point, même si je ne prétends pas tout connaitre de l’histoire des crises financières. Car c’est la première fois depuis la crise de 1929-1930 que le système financier est touché en son cœur, à savoir les relations interbancaires.

Comment demander aux agents économiques d’avoir confiance si les meilleures banques ne se font pas confiance entre  elles ? Du coup, les banques centrales continuent à injecter massivement des liquidités, pour maintenir le lien « freiner le casse » sur le marché interbancaire.

Durant les derniers mois, les taux d’intérêts sur le marché interbancaire avaient atteint des niveaux exceptionnels. Le 10 Octobre 2008, au plus fort de la crise de confiance, le taux à 3 mois sur le marché interbancaire était de 5.37%. Depuis, il a en tendance à diminuer graduellement, avec un taux de 4.47% enregistré le 7 Novembre, autrement dit, après l’intervention massive des Etats et celle également des banques centrales, le courant commerce à repasser entre les banques . cela est une condition nécessaire, mais pas suffisante, du retour à la confiance, et ne dit rien en tant que tel sur l’ampleur de la crise du crédit qui s’est amorcé.

23 Rimi Pain « mouvement européen-France »

[2] www.biploweb.com

Malgré le reflux des taux courts, la courbe des taux reste inversée, puisqu’à la même date (7Novembre 2008) le taux à 10 ans sur les OAT était de 3.97% cette inversion de la courbe des  taux accentuent à son tour la préférence pour la liquidité de tous les operateurs, y compris des banques.

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